ESQUISSER L’ABER DE LA TOUQUES
Penser l’adaptation d’un territoire submersible.
Cette étude de grand territoire, fortement exposé au risque de submersion marine, se projette au-delà de 2100. Elle s’appuie sur les récentes études du GIEC et sur les prévisions de Climate Central, qui intègrent la montée du niveau marin et les crues de la Touques en 2040, redessinant les contours du futur littoral jusqu’en 2100. La plaine de la Touques se transforme ainsi en un Aber, où les flots maritimes remontent profondément dans les terres jusqu’à Pont-l’Evêque. Cet aber doit permettre de retisser des relations au travers du territoire, mais aussi être le support d’une attractivité de la plaine et d’une économie nouvelle. Il dépasse le schéma binaire actuellement dominant, entre façade maritime touristique et arrière-pays agricole. La programmation spatiale doit s’accompagner d’une volonté politique forte, au travers de l’Assemblée Biorégionale En Résilience de la vallée de la Touques, ou A.B.E.R. Cette assemblée devient l’élément central de la fabrique du territoire, depuis son acte politique à la création d’existences individuelles et collectives. Cette solidarité territoriale amène à penser à grande échelle comment se préparer et s’adapter aux événements climatiques de manière continue, selon les réactions des milieux et des êtres vivants au fil des arrivées d’eaux, salées, douces ou saumâtres. C’est en considérant chaque élément et en prenant soin des liens qui constituent le territoire que cette étude pense une adaptation à grande échelle et sur le temps long, face aux changements climatiques.
- Lieu :Vallée de la Touques : Deauville / Pont l’Evêque / 14
- Maîtrise d’Ouvrage :CAUE Calvados / Appel à idée : Le se jette à l'eau
- Équipe :Mandataire P U Y A paysage, Déborah Aubert & Adèle Justin paysagistes, François Mannig architecte
- Mission :Concours non lauréat
- Date :2020 - 2021
- Budget : /
- Singularités :
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